2022
… s’en est allée sur la pointe des pieds, se faisant très discrète, elle sait bien que comme ses deux grandes sœurs 2020 et 2021 nous ne la regretterons pas. Nous fondons donc tous nos espoirs sur 2023, avons nous raison, avons-nous tort …? Nous le saurons dans 362 jours ! Ces fêtes ont encore une fois passé bien vite avec une mari grippé, Guillaume fatigué, et moi qui ai eu beaucoup de mal à suivre … C’est la période des bilans, des projets, des bonnes résolutions … qu’on tient ou qu’on ne tient pas !
BILAN de 2022
Par rapport à d’autres je dirais qu’il est plutôt bon !
- une belle fête début avril pour nos 60 ans, et de jolis souvenirs.
- quelques jours en Touraine en mai suivis d’une semaine de vacances en Mayenne.
- une autre semaine de vacances fin août dans les Côtes d’Armor, avec une belle rencontre.
- une jolie fête pour les 80 ans de ma tante le 27 août.
- la séparation de Seb et de sa petite amie.
- plusieurs décès autour de nous, des personnes parfois jeunes …
- côté blog 22 nouveaux abonnés, et toujours d’adorables commentaires.
- pour ce qui est de la lecture … joker, il m’est toujours impossible de me concentrer !
PROJETS pour 2023
- les 50 ans d’un ami le 11 février.
- les 85 ans de ma maman … aucune idée de la date, il sera mission impossible d’avoir tout le monde.
- faire connaissance de ma nouvelle belle-sœur.
- si tout va bien un voyage en Italie mi-mai.
- les 20 ans de mariage d’un couple d’amis fin juillet.
- une semaine de vacances fin août, dans l’Aube où habite désormais mon frère, ou en Bretagne.
MERCI
Et même un immense MERCI pour votre fidélité à mon Calendrier de l’Avent, vos retours très positifs, vos commentaires sachant que je n’y répondais pas ( sauf à quelques-unes qui n’ont pas de blog ). Chaque année je me promets que c’est le dernier car c’est vraiment très chronophage et malgré tout j’ai déjà de nouveaux sujets “en magasin” !!! Donc … qui vivra verra !
JANVIER
Premier mois de l’année, premier mois complet de l’hiver, les jours qui commencent à rallonger, les vœux, l’Épiphanie, les fêtes de ma maman et de Guillaume, les fleurs d’hiver, parfois la neige, les bonnes résolutions, le mois du blanc bref … un mois que j’aime beaucoup !
NOËL
Contrairement à l’année dernière ce fut très calme ! A six pour le réveillon ( avec Jessica et Antoine ), et tous les quatre pour le 25. Nous avons passé le samedi après-midi en cuisine entrecoupé par notre traditionnel goûter vin chaud et biscuits, j’en ai fait 6 sortes cette année. En plus des 4 que vous avez vus sur mon Calendrier de l’Avent j’ai fait mes classiques étoiles au citron, et des rochers coco …
Pas vraiment le temps, ni le courage il faut l’avouer, de faire une jolie table, j’ai donc repris quelques éléments de ma déco, et voilà le résultat …
Au menu toasts froids et verrines faites par les enfants, fruits de mer et saumon fumé, pintade avec farce aux fruits secs et légumes, et pavlova individuelles fruits exotiques …
Durant la nuit Jésus est né …
Le lendemain pas de jolie table, au menu sangria de Noël, toasts et verrines, foie gras maison avec chutney de poires, filet mignon poires et sauce roquefort, et le reste des pavlova …
Les cadeaux n’ont été distribués et ouverts que le jeudi, seul jour où nous avons pu nous retrouver tous les sept. Donc en attendant il aurait été dommage de laisser ce paquet sans compagnie …
AU COURRIER
Ces deux dernières semaines ma boite aux lettres n’a pas désempli, que du bonheur pour moi ! Seul souci … vous avez toutes envoyé vos vœux très tôt cette année et je n’arrive pas à suivre pour envoyer les miens en retour ! 20 courriers sont déjà partis, ne vous inquiétez pas les autres vont suivre ! Un immense MERCI donc à Arlette, Calinquette, Danièle, Lavandine, Michèle A, Monique R, Violette, Érika, Hilde, Monique L, Véronique, Yvette, Babeth, Chris, Francine, George Claude, Huguette, Isabelle, Raymonde et Patricia W.
Vous avez également beaucoup gâté Guillaume, MERCI à Huguette, Lavandine, Monique L, et Violette !
J’ai remercié chacune le soir même de l’arrivée de vos courriers, j’espère que vous avez bien reçu mes mails.
Mes petits bonheurs
Voir ma jacinthe s’épanouir, assister ( de chez nous ! ) à un joli feu d’artifice offert par la municipalité, trouver dans une commande de thé de délicieux chocolats, un marque-page et une jolie carte, finir de découvrir les tisanes du calendrier de l’Avent offert par Françoise, et me régaler de croustillons qui sont un peu ma “madeleine de Proust“. Quand je travaillais la fête foraine s’installait sur la place et le marchand était juste
en face du magasin, inutile de vous dire qu’il nous voyait souvent !
Il me reste plein de choses à vous dire mais je pense que pour ce soir nous allons en rester là ! Je vous quitte avec mon traditionnel bouquet, une jolie rose offerte par Seb dimanche …
Avant de terminer une petite annonce uniquement pour celles qui n’ont pas de blog : j’attends vos créations en rapport avec Noël, je les publierai le lundi 23 janvier, vous avez jusqu’au dimanche 22 pour m’envoyer 1 ou 2 photos, décos, sapin, broderie, cartes scrap, table ou gâteau de Noël … En attendant …
Joli mois de janvier à vous !
J - 1
Le gros souper
C’est le repas le plus important de l’année en Provence qui a lieu le 24 décembre au soir, repas maigre et fastueux à la fois. Jadis il était précédé de la cérémonie de la bûche qu'on retrouve dans d'autres régions. La table est dressée sur 3 nappes blanches posées les unes sur les autres, et un chandelier composé de 3 bougies l'éclaire. On dispose aussi 3 écuelles de blé de la Sainte-Barbe, on sort les plus belles assiettes, les plus beaux couverts, et on n'oublie pas l’assiette de plus pour le pauvre qui passerait par là. Le Gros Souper est servi avant la messe de minuit, il est composé de 7 plats maigres, et des 13 desserts. Il s'agit d'un repas maigre par la simplicité des plats, mais copieux par le nombre de plats proposés. Selon la tradition tous les plats doivent être disposés sur la table au début du repas, y compris les 13 desserts. Il est également de coutume de ne pas desservir, mais simplement de relever les coins de la nappe de dessus, afin de permettre aux âmes des morts et aux petits anges de venir se restaurer. Ce repas est chargé de symboles, et fait partie intégrante de la veillée de Noël. La symbolique des chiffres n’est pas laissée au hasard : les 3 nappes représentent la Sainte-Trinité ( le Père, le Fils et le Saint Esprit ), les 3 bougies représentent les 3 temps (le Passé, en souvenir de nos proches décédés, le Présent, en témoignage de fidélité aux amis et parents, et le Futur, dans l'espérance des enfants à naître ),les 3 écuelles de blé symbolisent la fécondité, la fertilité et la fraternité, les 7 plats représentants les 7 douleurs de Marie, et les 13 desserts représentent le Christ et les 12 apôtres. ( sources texte NOTREPROVENCE.FR et Tableaux Provence , source photo Trans en Provence )
J - 2
Diamants au chocolat
Ingrédients : 200 gr de beurre à température ambiante - 100 gr de sucre - 3 jaunes d'œuf - 250 gr de farine - 60 gr de cacao non sucré - 30 gr de chocolat noir concassé (ou râpé) - 50 gr de sucre en poudre pour l'enrobage
La veille mélangez le beurre et le sucre en poudre. Ajoutez les jaunes d'oeufs et mélangez à nouveau. En une fois, ajoutez la farine, le cacao en poudre et le chocolat. Mélangez à la maryse pour former une pâte homogène. Sur un film alimentaire suffisamment long et large, roulez la pâte à diamants en boudin de 6cm (pour moi 4,5cm) de diamètre. Filmez le boudin de pâte et réservez au réfrigérateur pendant 12h (personnellement 8h seulement).
Le jour j préchauffez le four à 170° et préparez une plaque en métal recouverte d'une feuille de papier sulfurisé. Sortez la pâte du réfrigérateur et, avec un pinceau, badigeonnez la avec un peu d'eau. Versez les 50g de sucre sur votre plan de travail et roulez le boudin dedans. Avec un couteau bien aiguisé coupez des tranches de 2cm (pour moi 1 bon cm) d'épaisseur dans la pâte à diamants. Posez les biscuits à plat sur le papier sulfurisé et enfournez pour 16 mn. À la sortie du four, laissez refroidir à température ambiante avant de manipuler les biscuits qui risqueraient de se casser. ( recette Encore un gâteau )
J - 3
Les aguignettes
Appelées aussi haguignettes ou reguignettes ce sont de petits animaux (coq, poisson, cochon, tortue, lapin, éléphant …) en pâte feuilletée avec un raisin sec (ou une pépite de chocolat) en guise d’œil. Leur nom serait dérivé de la formule de bons voeux au gui l’an neuf venant du celtique O Ghel an Heu qui signifie que le blé lève. Il s’agit d’une très ancienne tradition normande du Pays de Caux (XVème siècle) qui désigne les étrennes que sollicitaient les apprentis boulangers lors du Nouvel An. En effet, avec les chutes de découpe de pâte feuilletée des galettes, ils confectionnaient de petits personnages qui étaient distribués à des enfants pour les vendre au porte en porte ou aux fermes de la campagne avoisinante le 31 décembre ou le Jour de l’an. Pour convaincre les récalcitrants, ils entonnaient une chanson légèrement menaçante :
Haguignettes, haguignettes
Coupez mei un p’tit quignon
Si vous n’voulez point l’couper
Baillez mei l’pain entier
Haguignettes, ma marraine
Les rats ont mangé mon bonnetI
l y a p’us d’six semaines
Que j’couche sans mon capet
Haguignolet
Si vous n’voulez rein donner
À vot’porte j’allons pisser
Haguignettes, ma marraine
Donnez mei du pain, d’la crème
Si vous n’voulez pas m’en donner
Quat’ fourquettes dans vot’ gosier
Haguignolo
( source texte et photo Culture Crunch )
J - 4
La trêve des confiseurs
Pendant les fêtes de fin d’année le ralentissement de l’activité politique, boursière et sportive se nomme trêve des confiseurs. Elle fut décrétée par les parlementaires au XIXème siècle, à l'époque où la troisième République était encore menacée. En décembre 1874 les parlementaires décidèrent de mettre en sommeil leurs débats et leurs querelles afin de laisser les Français profiter des fêtes de fin d'année. Les hommes politiques étaient alors prêts à tout pour favoriser le commerce, car le pays se relevait à peine de la guerre franco-prussienne. Les confiseurs profitèrent particulièrement de cette période de fêtes mais c'est la presse satirique qui popularisa l'expression pour se moquer de l'embonpoint des responsables politiques. La trêve des confiseurs a ensuite perduré et s’étend généralement de Noël au Nouvel an.
( sources texte CNEWS et radiofrance, source photo Domaine de Saint-Paul )
J - 5
Home dels Nassos
Nous quittons pour aujourd'hui la France afin de découvrir un personnage de Catalogne et de diverses parties de l'Espagne, on s'éloigne aussi un tout petit peu de Noël. On dit qu'il possède autant de nez qu'il y a de jours dans l'année. Il est supposé en perdre un chaque jour, et on dit aussi qu'on ne peut le voir que le 31 décembre de chaque année. On donne cette information aux enfants, qui partent dans les rues à sa recherche, sans penser que ce jour il ne lui reste qu'un seul nez, ce qui rend la recherche plus aléatoire. Dans de nombreuses villes de Catalogne, c'est devenu un personnage traditionnel, une grosse tête qu'on promène dans les rues : c'est un vieux monsieur coiffé d'un haut-de-forme et doté d'un nez de taille respectable. Dans les villages, on disait qu'il entrait dans l'église et qu'il avalait le contenu du bénitier. Selon un ethnologue catalan ce serait la survivance d'un très antique mythe symbolisant le cours de l'année. On le rapproche aussi du dieu romain Janus dont les deux visages, regardant l'année écoulée et l'année à venir, présentent deux nez.
( source texte Wikipédia, source photo Tarragona Turisme )
J - 6
Jingle Bells
Plus connu sous le titre Vive le vent en français, c'est un chant de Noël traditionnel américain initialement intitulé One Horse Open Sleigh composé par le pasteur, compositeur et organiste américain James Lord Pierpoint. Aventurier dans l’âme il part à l’âge de 14 ans à bord d’un baleinier pendant près de 10 ans. De retour en 1846 il fonde une famille avant de partir de nouveau en 1849 pour la ruée vers l’or en Californie, une aventure qui tourne court. Dans les années 1850 il compose ses premières chansons, on ne connaît pas la date et le lieu de composition de ce chant, 1850 à Medford ou 1857 à Savannah. La chanson est inspirée des promenades et des courses de traîneau populaires dans l’état du Massachusetts fréquentés par Pierpoint pendant toute son enfance. Publié en 1857 l’air est distribué pour la fête américaine de Thanksgiving, sans le moindre succès commercial. Pierpoint relance la publication de sa chanson en 1859 avec le nouveau titre, Jingle Bells. En effet, pour se déplacer sur les rues enneigées du Massachusetts dans les années 1850, il faut un cheval et un traîneau. Un moyen de transport efficace et facile mais également dangereux, car un traîneau glissant sur la neige fait très peu de bruit. Il est donc nécessaire de faire sonner les cloches ( to jingle the bells, c'est-à-dire faire tinter les cloches en anglais ) pour alerter les piétons. Aux États-Unis du XIXème siècle c'est surtout un air chanté lors des soirées festives entre adultes, tout en faisant tinter ( jingle ) les glaçons dans leurs verres pleins d’alcool. La chanson est adaptée en français seulement en 1948 par Francis Blanche sous le titre Vive le vent. ( source texte radiofrance, source photo MômesparParents )
J - 7
Les rennes du Père Noël
La légende des rennes du Père Noël serait tirée d'un très vieux poème anglais intitulé " Une visite de Saint-Nicolas " qui parle d'un vieil homme conduisant un traineau tiré par huit rennes. Il y a très longtemps le Père Noël ne distribuait des cadeaux qu’aux enfants des pays du Grand Nord. Plus jeune, il faisait ses tournées en raquettes. Puis son secteur s’étendit … à la terre entière ! Tous les animaux du Grand Nord postulèrent pour l’accompagner : le lièvre, la sterne arctique, le phoque, l’ours blanc, le loup de Sibérie, et même le pingouin. Modeste, le renne, lui, resta à brouter, et ne vint pas se présenter. Majestueux et puissant, l’air paisible, il portait de grands bois. Le Père Noël lui proposa de devenir son associé et pour le convaincre il lui offrit un pouvoir magique : celui de voler. Le renne, qui avait toujours rêvé de voir le monde, accepta son offre. C’est depuis ce temps-là que les rennes tirent dans le ciel le traîneau du Père Noël. Il y a traditionnellement 8 rennes attelés mais un 9ème animal est venu s’ajouter au troupeau : Rudolph en 1939. Rudolph est un renne qui a été trouvé par le Père Noël, il l’a immédiatement remarqué grâce à son nez rouge, qui lui permet d’avancer dans le brouillard. ( source texte Géo, source image VisioPèreNoël.com )
J - 8
Coquins
Ingrédients : 120 gr de sucre - 1 pincée de sel - 1 œuf - 220 gr de farine - 25 gr de poudre d'amandes - 125 gr de beurre - 1 cuiller à café de cannelle - 50 gr de sucre glace - confiture rouge ( framboise, groseille ... )
J - 9
Olentzero
Dans la plupart des régions c'est le Père Noël qui apporte les cadeaux, mais certaines se singularisent, et voient les cadeaux apportés par des personnages différents. Au Pays Basque c'est Olentzero qui tient ce rôle. Charbonnier de profession il a vu la naissance de Kixmi (Jésus) dans le ciel des montagnes et descend annoncer cette bonne nouvelle dans les villages. Sale, la barbe touffue et le béret vissé sur la tête, il tient toujours une faucille et transporte un sac de charbon. Ce personnage fait peur aux enfants, menacés par leurs parents d’être emportés par Olentzero s’ils ne sont pas sages. La nuit de Noël, il se glisse dans les maisons par la cheminée pour déposer des cadeaux aux enfants méritants. Le terme Olentzero est antérieur à l’époque chrétienne, il désignait la période du solstice d’hiver. Le charbon est le symbole de la vie latente, il rappelle que le soleil va revenir chauffer la terre. ( source texte J'Mmon patrimoine, source photo Que faire au Pays Basque ). Dans la commune d'Oiartzun au Pays Basque espagnol, voici ce que chantent les jeunes :
Olentzero nous a quitté
vers la montagne pour travailler
désirant faire du charbon
quand il a entendu
que Jésus était né
il est venu en courant
donner la bonne nouvelle.