Il fait partie des traditions de fin d'année en Europe. Les druides, au solstice d'hiver, célébraient la renaissance de la nature en espérant qu’elle soit bienveillante avec les hommes. Pour conjurer le sort ils coupaient le gui, une plante considérée comme sacrée et miraculeuse car elle était le seul végétal connu donnant des fruits. Les chrétiens du IVème siècle ont tenté de faire cesser la tradition du gui, jugée trop païenne à leurs yeux. Ils ont voulu le remplacer par du houx, pour eux moins païen car ses feuilles piquantes rappelaient les épines de la couronne du Christ. Finalement la culture populaire décida de laisser le houx à Noël, et le gui au Nouvel an. Mais pourquoi l'expression " au gui l'an neuf " ...? Quand les druides allaient couper le gui ils s'exclamaient "O Ghel an Heu", une expression qui signifie littéralement "Que le blé germe ". Cette expression, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver, a donné par déformation l’expression "Au gui l'an neuf ". ( sources texteEurope 1 et Gralon, source image La pause Jardin )
Illustration de décembre 1848 représentant la reine Victoria, le prince Albert, et leurs enfants.
Décorations du sapin
Le sapin de Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui serait apparu au XVIème siècle en Alsace. A cette époque il était simplement décoré de pommes rouges, rappelant le pêché originel d’Adam et Eve. Ensuite se sont ajoutées des hosties non consacrées, les oublies, figurant la rédemption apportée par le sacrifice de Jésus. Au XVIIème siècle le décor du sapin évolue avec l’ajout de fleurs en papier faisant allusion à un verset d’Isaïe. Au XVIIIème siècle de nouvelles décorations, sans rapport avec la religion, font leur apparition comme des lames de métal afin de donner un côté brillant à l’arbre de Noël. Puis des friandises apparaissent comme des noix fourrées, du pain d’épice, des sucreries ... Fin XIXème le sapin devient de plus en plus clinquant avec l’ajout d’anges en métal doré, d’étoiles en paille, de pomme de pin dorées, de cheveux d’anges, de guirlandes, et les bougies se généralisent. C'est en 1858 que la boule de Noël en verre fait son apparition à Meisenthal, afin de suggérer les pommes absentes cette année là du fait d’un sécheresse. ( source texte Fédération Française du sapin de Noël Naturel )
Tout le monde connaît Saint Nicolas, peut-être un peu moins Hans Trapp et Christkindel, mais qui connaît le Peckeresel ...? Son nom vient de l'association de "peck" pour bec et de "essel" pour âne, et on le connait pour être l'assistant personnel de Saint-Nicolas ou de Christkindel. Il transporte sur son dos des friandises, des pains d'épices, des fruits, et même parfois des jouets, qui sont distribués aux enfants le 6 décembre. La tradition veut que ces derniers déposent sur le pas de la porte une gerbe de foin ou des carottes pour lui redonner des forces. ( source texte et photo noel.alsace )
Ingrédients : 250 gr de farine - 125 gr de sucre - 1 sachet de sucre vanillé ( je mets de la vanille ) - 150 gr de beurre mou - 1 œuf - 80 gr de poudre d'amandes - 1 pointe de couteau de levure chimique
Préchauffer le four a 180°. Dans un récipient mélanger le beurre et les sucres ( ou sucre et vanille ). Ajouter ensuite l’œuf. Mélanger la farine et la levure, les incorporer au mélange puis ajouter la poudre d'amande. A l'aide d'une poche à douille former les spritz en forme de bâtonnets, de M, de S, ou d’anneaux. Les déposer sur une plaque allant au four recouverte d’une feuille de cuisson et enfourner durant 8 à 10 minutes. Il est possible de tremper la moitié de chaque biscuit dans du chocolat fondu. ( recette La Cuisine d'Adeline )
Eh oui cette fois nous y sommes, hier nous avons allumé la première bougie, cette année cette période sera courte puisque Noël est un lundi. Nous voilà donc en décembre, vous n’aurez pas ma mosaïque habituelle car pour moi c’est Noël, Noël … et Noël ! D’un autre côté ni fête, ni anniversaire chez nous … Décembre a commencé par 2 ou 3 jours un peu frisquets mais de là à parler de froid “sibérien” comme je l’ai entendu au JT, il y a un grand pas que je ne franchirai pas ! Et soit dit entre nous, je préfère une gelée de - 5° comme samedi avec une superbe journée ensoleillée, que 10° avec de la pluie et de la grisaille comme aujourd’hui.
Avant toute chose un immense MERCI à vous pour l’accueil que vous avez encore une fois réservé à mon calendrier de l’Avent ! En autre merci pour toutes celles qui commentent alors qu’elles savent que je ne leur répondrai pas. Pour répondre à vos questions oui c’est moi qui l’ai fait : deux triangles découpés aux ciseaux cranteurs, couture à la machine sur les deux côtés, un peu de rembourrage, couture de la base, des petits ronds faits avec une perforatrice, les chiffres dorés, des mini épingles colorées, et une petite étoile dorée pour cacher la punaise ! Rien de compliqué … juste un peu long ! Et non … il n’y a rien dedans !!! D’autre part n’hésitez pas à me dire si j’écris des bêtises, et désolée par avance pour toutes celles qui prennent du poids rien qu’en regardant biscuits et friandises … sachez que moi aussi !!! 😂
Côté broderies j’en ai terminé deux la semaine dernière, un ourson avec un bonnet de Père Noël, et un sucre d’orge, un 9ème a été commencé hier soir … je serai dans les temps !
Le 26 novembre j’ai décoré mon sapin, habituellement je le fais le premier dimanche de l’Avent mais cette année c’était beaucoup trop tard ! Le voici donc paré de rouge et de blanc, comme à chaque fois il rend beaucoup mieux en vrai qu’en photo, mais vous aurez une idée …
Pour être raccord avec mon billet du calendrier de l’Avent de ce matin, et parce que j’aime m’approprier des traditions qui ne sont pas de chez moi ( d’ailleurs en Normandie je n’en connais aucune ), j’ai semé des lentilles pour la Sainte Barbe comme en Provence, on verra bien si l’année qui arrive sera prospère ou non pour nous !
Noël ça n’est pas que pour les humains ! Depuis que le sapin est fait Gavotte est soit sur l’accoudoir du canapé, soit carrément sous le sapin … mais elle ne touche à rien. Nous l’avons ramenée chez le véto, toujours pas de diabète, on a donc redescendu l’insuline. Et là la véto me dit " en plus ça vous coûtera moins cher ", je lui réponds que non puisque même s'il en reste le flacon doit être jeté au bout de 4 semaines. Elle me dit qu'elle va se renseigner et au final on peut le garder 6 mois ! ( alors que le tout premier véto vu m'avait bien dit 4 semaines ). Vous imaginez que depuis 20 mois je jette des flacons à moitié pleins, alors que j’aurais pu les garder beaucoup plus longtemps. Sachant quand même qu’un flacon coûte 75€ !
Pour moi c’est déjà un peu Noël, qu’est-ce que vous m’avez gâtée ! Catherine m’a envoyé de son île du curcuma, une gousse de vanille et un combava. Martine une carte pour ma fête. Mireille plein de choses dont un superbe calendrier fait à partir des photos de mon autre blog. Sissi (sans blog) de jolies choses brodées, pochon pour Dessous Chics et photophores, ainsi que du chocolat et une carte pour Guillaume. Neill deux petites pendouilles avec ma commande. Et enfin Sophie une BD que j’avais vue chez elle, encore un immense MERCI à toutes !
Et donc mon achat chez Neill, cette jolie création très raffinée dans un tambour à broder …
Pour terminer mon schlumbergera en pleine floraison …
… mes deux petits plaisirs de la semaine, un petit goûter en famille dans notre pâtisserie, et mon premier vin chaud de la fin d'année, dont je déclare donc la saison ouverte !
Et pour terminer le traditionnel bouquet, celui-là m’a également été offert il y a 15 jours par nos amis venus prendre l’apéritif, j’ai encore les amaryllis !
Le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, marque le début de Noël en Provence connu sous le nom de Calendale (du mot provençal Calèndo signifiant fêtes de Noël). Ce jour-là on plante du blé ou des lentilles dans trois petites soucoupes ( pour représenter la Sainte Trinité ) sur un lit de coton. Cela symbolise la future récolte, donc si le blé pousse droit et vert d'ici le 24, l'année à venir sera prospère. S'il échoue ou devient jaune, les choses ne se présentent pas si bien ! Il existe un dicton en provençal qui dit "quand et lou blad vèn bèn, tout vèn bèn", quand le blé pousse bien, tout va bien. Ces coupelles font ensuite partie de la décoration de la table de Noël au soir du 24 décembre, lors du Gros Souper. À compter du 26 décembre les coupelles sont disposées près de la crèche jusqu’à l’Epiphanie. Cette tradition remonterait à l'époque romaine. ( sources texte et photo Lou Messugo )
On les doit à un pasteur allemand, Johann Heinrich Wichern, qui s’occupait d’enfants pauvres dans une institution de Hambourg. Il allumait chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. Chaque matin un petit cierge de plus était allumé et à chaque dimanche un grand cierge. La coutume du temps de l'Avent n’a retenu que les grands. Le plus souvent elles sont rouges pour évoquer le feu et donc la lumière. En Suède, elles sont blanches symbole de fête et de pureté.
Il existe vous vous en doutez une grande diversité dans les recettes et les formes des Bredele, représentant la richesse du patrimoine culinaire d'Alsace. Une profusion d'ingrédients les composent, traditionnels comme la farine, le beurre, les oeufs et le sucre, et plus exotiques comme la noix de coco ou les épices ( cannelle,vanille, clou de girofle, anis, gingembre, cardamone...). On distingue 3 types de petits gâteaux de Noël selon leur procédé de fabrication :
Les Bredele découpés Confectionnés à partir d'une pâte de type sablée ils sont les plus confectionnés. Cette pâte découpée à l'emporte-pièce, à la roulette ou au couteau peut prendre la forme de coeurs, sapins, étoiles, demi-lunes, anges ... Les plus répandus : Schwowebredele, Étoiles à la cannelle, Marbrés damier.
Les Bredele formés à la douille Ils sont confectionnés à l'aide d'une poche à douille, à la main, ou à la petite cuillère. La composition et la texture des pâtes sont très variées, tout comme les formes de ces Bredele, ils sont plats, crénelés ou élevés en cônes, en dôme, en bâtonnet, ou encore en "demi-lune". En général les oeufs sont d'abord battus avec le sucre pour y incorporer ensuite de la farine et les autres ingrédients, ils sont croquants, fondants, tendres ou moelleux, par exemple Spritz, Anisbredele, ou Macarons coco.
Les Bredele moulés Ce sont les plus anciens, fabriqués à partir de moules en bois ou en terre cuite, mais également les moins courants. Par exemple les Springerle, un petit gâteau blanc à l'anis dont le nom signifie littéralement “Petit Sauteur”, que l'on confectionnait déjà au XVIème siècle. Conçus comme de véritables tableaux ils représentaient des scènes religieuses ou profanes, des paysages ou des scènes de la vie quotidienne. ( source texte Maison Alsacienne de Biscuiterie )
Ce calendrier de l’Avent ( période de 24 jours entre le début du mois de décembre et le jour de Noël ) est une tradition née en Allemagne au XIXème siècle. Au départ il s’agissait juste de 24 images pieuses remises chaque matin aux enfants. A partir des années 1850 ces images devinrent de plus en plus somptueuses, elles prirent des couleurs, de l’or, de l’argent, du relief, des dentelles de papier ... C'est seulement dans les années 20 qu’est apparu le premier calendrier de l’Avent percé de fenêtres à ouvrir, chacune contenant alors la représentation d’un personnage biblique, parfois accompagnée d’une phrase des Évangiles. Les premiers calendriers garnis de chocolat datent de la fin des années 1950, de religieux ils deviennent laïcs.