Mai
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" En mai fais ce qu'il te plaît. "
" Mai sans rose rend l'âme morose. "
" La rosée de mai fait tout beau ou tout laid. "
Les dictons ne manquent pas pour ce joli mois de mai, mois de Marie pour les chrétiens. Son nom viendrait du latin maius, mai étant dédié à maïa, déesse de la croissance. Mai était autrefois le premier mois de l'année, c'est Charles IX en 1564 qui décida que ce serait janvier. Dans notre famille mai est un mois tranquille : le 1er mai et son muguet, le 16 l'anniversaire de mon p'tit frère, la floraison des pivoines que j'adore, le 17 concert de Natasha Saint-Pier avec maman et nounou Chantal, le 25 la fête des mères, et le 26 la deuxième opération de Seb ( on en est à 3 semaines ça ne devrait plus changer ... ouf ! ).
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Revenons en avril un court instant pour mon journal des mois ...
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Durant cette semaine encore de jolies choses dans ma boite aux lettres ! Mille MERCIS à Ghislaine, Laurence, Violette, Lili pour moi et Guillaume, Érika et Chantal ...
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Le joli carnet de Chantal ouvert.
Plein de cartes virtuelles également pour le 1er mai, si je ne nage pas dans le bonheur avec toutes ces clochettes c'est à n'y rien comprendre ! 😁 Encore MERCI à Aimée, Rose, Nathalie, Yvette, Marie-France ( sans blog ), Brigou, Huguette, et 4'Ine.
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Deux nouvelles plantes sont arrivées ces deux dernières semaines. Une orchidée offerte par maman, en effet j'en ai 2 ou 3 qui ne ressemblent plus à rien et que j'ai l'intention de jeter, en voilà déjà une de remplacée ! 😁 Et puis je me suis offerte une superbe azalée ...
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Sont sortis ces derniers temps de mes moules et de mes casseroles : pour le salé un cake au
thon façon orientale et un chili con carne, et pour le sucré un Riewelekueche ( une pâte, des pommes, et un crumble ) et un gâteau renversé poires et chocolat ...
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Bye bye Geneviève
Geneviève DUBOSCQ
Pour la famille Dubosq le " Jour le plus long "a commencé plus tôt que pour les autres habitants de Basse-Normandie. Le 5 juin 1944 vers 22 heures, elle vit tomber du ciel les premiers parachutistes américains chargés de s'emparer de Sainte-Mère Église, déportés par le mauvais temps dans la zone inondée par les allemands. Devant le désastre qui s'annonçait les Dubosq volèrent au secours de ces hommes qui allaient se noyer, ils sauvèrent cette nuit là 350 GI's. Geneviève avait 11 ans, elle n'a rien oublié de cette terrible nuit. Elle découvrait la guerre et ces grands garçons qui mâchaient du chewing-gum et riaient comme des gosses. Elle expérimentait la joie, l'amour, la souffrance, la mort, et longtemps résonnera en elle le " Bye bye Dgenevi " que les GI's lui lancèrent en partant.
Ce livre est autobiographique, sa première parution date de 1978, il a été réédité en 2024 pour le 80ème anniversaire du débarquement. Alors je sais ce que vous allez penser, que je dis toujours ne rien lire de ce qui concerne la seconde guerre mondiale. En fait ce que je ne lis pas c'est ce qui parle de la résistance, de la shoah, de la déportation, et des camps de concentration, ici ça n'a rien à voir. C'est une histoire à la fois belle et terrible que nous fait vivre Geneviève. Tout d'abord de sa propre vie à elle, une petite fille qui mène la vie rude de la campagne, qui fait plusieurs km à pied pour aller et revenir de l'école, mal aimée par son père alcoolique qui ne supportait pas qu'elle soit là alors que le fils qu'il avait eu avant était mort. Et pourtant qu'elle l'a admiré cette nuit là, lui qui a sauvé tant d'hommes au péril de sa vie. Elle a été confrontée, mais comme tant d'autres bien sûr, à la souffrance et à la mort, elle est restée 4h accroupie dans l'eau du marais à soutenir un soldat allemand qui agonisait, et qui est mort dans ses bras. Mais elle a également vécu des moments de bonheur avec d'autres soldats, et avec son petit frère d'à peine 6 ans. Elle adorait chanter, était très croyante, très "connectée" à la nature, elle était très forte et courageuse, il le faut quand on a vécu ce qu'elle a vécu un peu plus d'un an après le débarquement. Une superbe histoire de vie, de mort, de courage et de résilience, je suis admirative de cette femme qui nous a quittés en 2018.
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Geneviève et son petit frère Claude le jour de sa communion, sa robe a été taillée dans le parachute du lieutenant Wingate, un des GI's qu'ils ont sauvés, et soignés.
Désolée d'avoir été longue j'ai vraiment été très émue par cette histoire.
Pour terminer un bouquet photographié ... dans une église, celle de Trégon dans les Côtes
d'Armor, bouquet estival comme vous pouvez le voir.
Je ne vous retrouverai pas mardi prochain, mais le mardi 20 mai, je fais en effet une pause d'une semaine, et j'en ferai une seconde fin mai puisque Seb se fait opérer le 26 .
Joli mois de mai à vous !