Les brioches
Avant même que Noël n'existe les Romains cuisinaient des pains au miel et aux fruits secs qu'ils dégustaient lors des fêtes. La tradition a sans doute perduré avec l'arrivée du christianisme. Ces pains sucrés étaient répandus dans de nombreux pays et régions. En voici quelques-uns chez nous en France ...
Coquilles : Dans le nord de la France la première mention des coquilles, brioches en forme d'enfant Jésus emmailloté dans ses langes, date du XVIème siècle. En 1579, au cours de fêtes qui eurent lieu à Lille, les édiles jetèrent du haut du beffroi des coquilles au peuple. Au début du XXème siècle, déguster des coquilles pour les fêtes de Noël demeurait un plaisir réservé aux plus riches habitants du nord de la France.
Pompe à huile : L'origine du nom serait que, dans les moulins à huile d'olive de Provence, à la fin du processus, de la farine de blé permettait de pomper l'huile résiduelle. Réalisée à partir d'huile d'olive et de fleur d'oranger, elle fait partie des treize desserts et est confectionnée à l'occasion du gros souper, le repas du réveillon de Noël.
Cugnot Quat'pattes : L’origine du mot vient du latin cumeus qui signifie coin, en effet c’est une brioche qui possède 4 coins. Elle est en fait en forme d'os, censée représenter également l'enfant Jésus emmaillotté. C'est l'équivalent de la coquille ou du cougnou, mais dans la région de Saint-Quentin.
Cougnou : La première mention du mot cougnou daterait du XVIIème siècle, même origine que le cugnot. Son ancêtre moyenâgeux était de forme triangulaire, c’est au XVIème siècle qu’il aurait pris la forme d’un bébé emmailloté. Durant le Moyen Age le cougnou était offert au moment de Noël au seigneur, mais aussi à des personnages importants du village, comme le curé. S’il est donc d’abord une sorte de redevance puis un cadeau de reconnaissance, c’est au XIXème siècle qu’il commence à être distribué aux enfants le jour de Noël.
Noël c'est la veille, c'est l'attente.
Georges Dor
Et en plus ça donne envie ces p'tits pains
Bisous
Bon dimanche