Chaque Noël est une étincelle dans l'obscurité, chaque rire une note de musique, et chaque geste d'amitié une chaleur qui réchauffe le cœur. Je vous souhaite un Noël rempli de douceur, de partage, d'étincelles dans les yeux des enfants, de régal des papilles ... Je pense également à ceux qui sont seuls, qui sont malades, qui travaillent, ou qui ont perdu un être cher ...
Et pour ceux qui ne sont pas croyants je souhaite simplement ... une belle journée !
Belle fin d'année, et au 2 janvier !
( commentaires volontairement fermés sur ce message )
Le mot désignait autrefois un repas que l'on prenait " tard dans la nuit en compagnie ", il n'était alors pas question de fête de la Nativité. Il fallut attendre la seconde moitié du XVIIIème siècle pour que le mot soit associé à la nuit de Noël.Au Moyen Âge la tradition voulait que les membres de la famille fassent un repas maigre puis après la messe de minuit ils se réunissaient autour d’un repas copieux. ( d’où une possible origine du mot réveillon : on veille, puis on « re-veille » ) Charcuterie, oie et canard étaient à l’honneur car décembre était le mois où l’on abattait le cochon et la volaille. Des gâteaux et pains d’épices étaient également consommés et on y buvait beaucoup de vin. Autant dire que tous ces mets constituaient un repas luxueux pour l’époque. La dinde s'est implantée dans les familles anglo-saxonnes au XIXème siècle, elle est ensuite arrivée chez nous. Quant à la bûche elle n'est apparue qu'au début du XXème siécle et symbolise donc celle qu'on faisait brûler dans la cheminée.
Comme je vous l'ai dit lundi je ferme les commentaires sur cette dernière case, je pense que nous avons toutes autre chose à faire aujourd'hui par exemple ... préparer le réveillon !!!
La Première Guerre mondiale faisait rage depuis seulement quatre mois, cette année-là décembre était froid et humide. Les soldats craignaient de devoir passer Noël loin de leur famille. Et puis une chose incroyable survint le 24 décembre 1914. Les soldats des deux côtés déposèrent les armes, ils sortirent de leurs tranchées, et pendant un bref laps de temps la paix régna. En beaucoup de points du front on annonça la trêve par l’arrivée d’arbres de Noël improvisés avec des chandelles dans les tranchées allemandes. Des voix joviales se firent entendre dans les tranchées amies et ennemies, suivies de demandes de ne pas tirer. On vit ensuite des ombres de soldats qui se rencontraient dans la zone neutre, riant et s’échangeant des plaisanteries et des cadeaux. Hélas ce ne fut pas le cas partout, les tirs d’artillerie et de fusil continuèrent à certains endroits, et on déplora des décès même en ce jour de Noël. Les militaires des deux camps essayèrent de profiter de cette trêve pour rechercher les corps de leurs camarades tombés au combat, afin de leur donner une sépulture convenable. La trêve de Noël de 1914 n’a pas été une situation unique dans l’histoire militaire. C’était le retour d’une tradition établie depuis longtemps. Il est fréquent, dans les conflits rapprochés marqués par de longues périodes de combat, que des trêves informelles et des gestes généreux se produisent entre ennemis. ( souce texte Gouvernement du Canada, photo Le Devoir )
Ingrédients : 1 œuf entier - 2 jaunes d'oeufs - 60 gr de beurre mou - 130 gr de farine - 40 gr de noix moulues - 40 gr de sucre Glaçage : sucre glace - eau + cerneaux de noix pour la décoration
Fouetter le beurre avec le sucre puis ajouter l’œuf entier et les jaunes et continuer de fouetter. Ajouter les noix, la farine et mélanger jusqu'à obtenir une préparation lisse et homogène, placer au frais 2h. Préchauffer le four à 160 -170°. Faire de petites boules de pâte de la taille d'une noix, et les disposer sur une plaque allant au four en veillant à les espacer un peu ( elles s'étalent légèrement à la cuisson ). Les enfourner durant 15 mn. À la sortie du four les laisser refroidir. Mélanger du sucre glace avec très peu d'eau et glacer les biscuits à l'aide d'un pinceau. Décorer de cerneaux de noix et laisser sécher.
Les treize desserts sont pour les provençaux une tradition importante en cette période de l’année, elle parle à tous, même à ceux qui ne sont pas croyants. Et pourtant cette coutume symboliserait la Cène, donc Jésus entouré des 12 apôtres. La mention de nombreux desserts de Noël est apparue dans les écrits de 1683 du père François Marchetti, un curé de Marseille. Avant le XXème siècle aucun code ne régissait ces desserts, et chaque famille faisait suivant ses ressources et ses moyens. Puis, avec l’idée de sauvegarder le patrimoine provençal, une liste a été créée. Ce qui se retrouvait donc sur la table des treize desserts était ce que l’on avait cultivé, cueilli ou conservé. Ils sont traditionnellement mangés après la messe de minuit, ou après le gros souper pour ceux qui ne sont pas croyants. La liste varie suivant les endroits, et les familles, on y trouve en général :
- les 4 mendiants, amandes, figues, noisettes ou noix, raisins secs ( pour les 4 ordres religieux mendiants ) - la pompe à huile ( entre le pain et la brioche, elle symbolise la rupture du pain ) - le nougat blanc ( pour les bons jours de l’année ) et le nougat noir ( pour les jours plus sombres ) - les dattes ( symbolisant les cadeaux offerts par les Rois Mages venus d’Orient ) - et puis des fruits déguisés, des calissons, des fruits confits , des fruits de saison ... ( sources texte Région sud et Ôdélices, source photo La lumière de Noël )
Eh oui, la Bretagne a également son lot de légendes ! Ainsi on attribuait à la nuit de Noël un pouvoir magique qui faisait que lorsque sonnaient les douze coups de minuit, les menhirs sortaient de terre pour aller s’abreuver à la source et revenir avant que le dernier coup ne retentisse. Durant leur absence ils laissaient à découvert un trésor inestimable, mais malheur à quiconque tentait de s’en emparer, il était puni de mort. A Pontivy le menhir encastré dans le mur du cimetière partirait vers le ruisseau de Saint-Niel tout près, à côté de la chapelle de la Houssaye. Il laisserait alors à l’air libre un trésor somptueux. Quiconque chercherait à dérober le trésor qui apparaît se retrouverait immédiatement écrasé par le menhir qui retrouve sa place. D'autres croyances : Au cours de cette nuit de Noël aucun esprit satanique ne peut agir ni aucune sorcière surgir, les korrigans comme l'ankou se sont éloignés. Pendant la messe de minuit les animaux parlent "la langue de l'homme" dans leurs étables. Des pastorales étaient jouées dans les églises et une légende des Côtes d'Armor raconte le miracle de Sainte Brigitte, pauvre infirme sans bras, qui reçut l'enfant de Marie sur ses genoux et qui retrouva ses mains et ses bras pour langer le divin enfant en lui chantant la berceuse de Noël. ( sources texte Buzzwebzine.fr, Ouest France, Bretagne Magazine, photo J'Mmon Patrimoine )
Cinquante millions de copies de White Christmas ont été diffusées dans le monde, un record jamais battu. La chanson a été reprise plus de 500 fois, mais beaucoup ignorent qu'elle a été inspirée d'une tragédie. Irving Berlin, qui a composé le tube, est né 1888 en Russie d'un père rabbin orthodoxe. Très jeune il fuit les pogroms antisémites en Russie et s'installe à New York, où il vit une misère dickensienne. En 1924 lors d’un dîner Irving rencontre Ellin Mackay, riche héritière catholique de la haute société. Ils tombent follement amoureux et se marient en dépit de la ferme opposition du père de la jeune femme. Deux enfants naîtront de cette union, Mary et Irving Jr. Hélas le petit dernier meurt alors qu’il n’est âgé que de trois semaines, sans que personne ne comprenne, son cœur s’est arrêté le jour de Noël ... Un drame dont Irving ne se remettra jamais complètement. Des années plus tard il compose la chanson. Les paroles sont mélancoliques de l'époque où la fête était synonyme du rêve américain pour un jeune juif ayant fui les persécutions antisémites. Chantée par le grand Bing Crosby elle est diffusée en 1941 pour la première fois. Elle rencontrera un succès inouï, devenant un symbole de paix en temps de guerre. Dans le monde francophone elle est librement adaptée par Francis Blanche sous le titre Noël blanc, et enregistrée en 1949 par Jacqueline François et par Jean Sablon. ( source texte Paris Match et photo Combien de jours avant Noël )
Et voilà c’est la dernière ligne droite, dans une semaine ce Noël 2023 sera terminé, et nous nous acheminerons tout doucement très vite vers 2024. Quelques petites “annonces” …
- Le samedi 23 je serai en pause pour une petite dizaine de jours, pause je pense bien méritée car je n’ai jamais eu autant de mal à jongler entre les blogs ( surtout le calendrier de l’Avent ), les préparatifs, et le quotidien, en particulier Guillaume qui est à la maison car malade. Donc le dimanche 24 on ouvrira la dernière case du dit calendrier, mais cette fois je fermerai les commentaires. Vous comme moi aurons je pense autre chose à faire en cette veille de Noël que de commenter les blogs. - D’autre part j’attends vos photos de biscuits si vous les avez tentés, et j’attends également les photos des non blogueuses pour votre mise à l’honneur du 15 janvier.
Oh et puis une fois n’est pas coutume … un grand COCORICO pour commencer !!! Bravo à nos handballeuses qui accrochent une troisième étoile à leur maillot !
Échange
Céline comme chaque année a organisé un échange de Noël entre blogueuses. Ayant été très déçue l’année dernière j’ai hésité à participer à nouveau, je me suis finalement décidée et voici ce que j’ai reçu deÉrika, des choses qui se mangent, d’autres qui se boivent, de la déco, et une superbe carte !
Dans ma boite aux lettres
Et puisque nous sommes dans les choses reçues voici les cartes arrivées ces derniers jours de Aimée (avec art postal), Rose, Isabelle, Jean-Pierre (avec art postal et 12 enveloppes premier jour), Landrinette (avec chocolat et tisane), Mireille M. (avec art postal), Raymonde, 4’Ine, Patricia (avec broderie), Véronique (avec photo), et de 4’Ine et Aimée pour Guillaume. Un immense MERCI encore à vous !
Et pour “caser” toutes ces cartes il va me falloir libérer ma persienne de toutes celles reçues à l’automne …
Déco
Chaque année je décore un peu la chambre de Guillaume, il adore quand il va se coucher le soir voir toutes les lumières allumées. Cette année nous avons investi dans un petit sapin blanc. Bien sûr c’est plus coloré que pour moi, je pense ( étant donné qu’il ne parle pas ) que c’est ce qu’il préfère.
Des fleurs
Vous le savez impossible pour moi de vivre sans jacinthe à cette saison, la photo ne rend pas la vraie couleur, elle est violette, c’est la première fois que j’en trouve une. Et puis j’ai craqué chez L- -L pour 3 euros 6 sous, ce schlumbergera a une couleur tellement originale !
Broderie et biscuits
Une dixième broderie a été terminée hier, mon objectif est atteint ! Mais il me reste du temps donc dès ce soir j’en commence une nouvelle. J’ai également fait deux fournées de biscuits, des étoiles au citron et d’autres que vous verrez sur mon calendrier de l’Avent dans quelques jours.
Traditions
Vous vous souvenez que j’ai planté des lentilles à la Sainte Barbe, et bien le moins que l’on puisse dire … c’est que ça n’est pas une réussite ! Elles sont bien vertes, mais poussent à peine droit, je les tourne tous les jours car elles sont attirées par la lumière. Hier troisième bougie de l’avent, et la crèche faite cette semaine …
Resto
La semaine dernière ma maman nous a offert le resto, un de ceux où nous avons nos habitude. La patronne est mauricienne donc on y mange des spécialités de là-bas, et d’autres bien de chez nous !
Guillaume
La semaine dernière avait lieu la fête de Noël du foyer ( heureusement que ça n’était pas celle-ci, il n’aurait pas pu y aller ! ), pas de fête sans chemise ni cravate ! Et samedi nous avons fait un petit bout de la route des crèches du Pays d’Auge, dans chaque église il a fallu qu’il s’assoie, ici dans une stalle …
Hommage et coup de ♥
L’hommage c’est pour Guy Marchand, un comédien que j’aimais beaucoup, quand au coup de ♥ il est pour Ève Gilles notre nouvelle Miss France, je la trouve très jolie, fraîche, spontanée, et la tête bien faite !!!
Je pense en avoir perdu beaucoup en route, j’ai été exceptionnellement longue, j’ai presque fait 2 billets en un ! Mais bon, dans une semaine par contre … rien à lire ! On se retrouvera donc le 2 ou le 3 janvier, en attendant je vous souhaite de bons préparatifs, perso je pense être dans les temps, à condition de continuer sur ma lancée. Je vous retrouverai le 25 décembre pour vous souhaiter un bon Noël, en attendant …
La bûche de Noël est un dessert que l'on trouve sur beaucoup de nos tables à Noël mais cette tradition culinaire reproduit un autre rite lié à la célébration du solstice d'hiver. Durant plusieurs siècles on a eu pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l'âtre une très grosse bûche qui devait se consumer très lentement, l'idéal étant qu'elle puisse durer pendant les douze jours du cycle ou au moins pendant trois jours. La bûche devait provenir de préférence d'un tronc d'arbre fruitier dans le sud (prunier, cerisier et olivier) censé garantir une bonne récolte pour l'année suivante, mais aussi chêne et hêtre dans le nord. Lors de l'allumage, qui réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer, la bûche était bénie à l'aide d'une branche de buis gardée des Rameaux précédents. Lors de sa combustion la bûche était, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conservait souvent ses tisons afin de préserver la maison de la foudre ou du diable, et les cendres étaient répandues dans les champs pour fertiliser la terre. ( source texte Wikipédia, image La cuisine d'antan de papy Jacques )
Je pense que vous connaissez toutes cette brioche préparée avec de la farine, des œufs, du beurre ( beaucoup de beurre ! ), du sucre, des fruits confits et des raisins secs, et dont la dégustation fait partie des traditions de Noël. C’est le gâteau traditionnel des italiens de la Lombardie et du Piémont, ainsi que des tessinois. Son origine est imprécise, mais la plupart des légendes qui l'entourent pointent vers la région de Milan. La plus célèbre de ces légendes veut que le panettone soit né à la cour de Ludovico il Moro, seigneur de Milan, au XVème siècle. À la veille de Noël le cuisinier officiel de la famille Sforza aurait brûlé un gâteau par inadvertance et Toni, un garçon de cuisine, aurait alors décidé d'utiliser un pain à la levure laissé de côté pour le remplacer à la hâte en y ajoutant farine, œufs, raisins secs, fruits confits et sucre. Le gâteau aurait tellement plu aux Sforza qu’ils décidèrent de l'appeler “pan di Toni", d'où le terme “panettone”. Pour les historiens la première preuve de l'existence du panettone remonte à 1606. Sa véritable origine se cacherait dans l’usage, répandu au Moyen Âge, de célébrer Noël avec un pain plus riche que le pain quotidien. Un autre fait historique rattache la provenance du panettone au grand pain de froment de Noël, jusqu’en 1395 les fours de Milan n’étaient autorisés à cuire du pain de froment qu’en période de Noël, afin d’en faire cadeau à la clientèle habituelle. ( sources texte Schilliger et Olive Groves, source photo il Ristorante )